• Quelle bâtisseuse a osé défier le Prince ? La fin justifie les moyens, paraît-il, mais la fin de quoi ? De la démocratie ? Du capitalisme ? Des grilled-cheese ? A-t-on toujours le bon conseil sur la meilleure manière de régner ?

    Au IVe siècle de l’ère post-Google, les humains ont déserté la Terre et pris place à bord de Globotrons, qui sont en fait de redoutables vaisseaux nommés Couche-Tard, Québecor, Ashton, Yoplait, Florenska et Midi-Six. Alors qu’une guerre commerciale sournoise et parfois barbare les oppose, une attaque imprévue ébranle celui que l’on surnomme le Prince, à sa première journée à la tête de l’entreprise familiale.

    Quelle bâtisseuse a osé défier le Prince ? La fin justifie les moyens, paraît-il, mais la fin de quoi ? De la démocratie ? Du capitalisme ? Des grilled-cheese ? A-t-on toujours le bon conseil sur la meilleure manière de régner ?

    L’Italien Nicolas Machiavel a écrit Le Prince au XVIe siècle sous la forme d’une lettre adressée au prince Laurent de Médicis. Il y prodigue des conseils politiques discutables, tels que « Il est plus sûr d’être craint que d’être aimé » ou « Gouverner, c’est mettre vos sujets hors d’état de vous nuire et même d’y penser ».

    Ces réflexions sur l’exercice du pouvoir forment un ouvrage incontournable, un livre de chevet pour de nombreux politiciens. Ceux qui l’ont lu, comme François Legault, savent que « Gouverner, c’est faire croire ».

    C’est au Théâtre du Double signe que s’est fomentée l’envie de s’attaquer au Prince en coproduction avec le Théâtre Denise-Pelletier et avec comme frères d’armes les créateurs du Théâtre du Futur, qui radiographient l’inconscient collectif d’un humour toujours savant (Clotaire Rapaille : l’opéra rockLe Clone est triste).

     

     

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